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Les chiens sont nos fidèles compagnons, qui nous apportent joie et réconfort. Mais derrière leurs adorables bouilles se cachent parfois des souffrances respiratoires, dues à leur morphologie particulière
Certaines races de chiens sont en effet plus exposées que d’autres à des troubles respiratoires. Ces troubles peuvent nuire à leur bien-être et demander une surveillance accrue de la part de leurs propriétaires. Découvrez quatre races de chien qui peinent à respirer et comment les soulager.
Le Carlin, un chien au museau écrasé
Avec son poil ras et son visage fripé, le Carlin est un petit chien qui ne manque pas de charme. Mais son atout est aussi sa faiblesse : son museau écrasé, si mignon, lui complique la respiration. Le Carlin peine à inspirer et à expirer l’air, ce qui provoque des bruits de ronflement, de sifflement ou d’éternuement. Ce canidé est aussi plus sensible aux coups de chaleur, aux allergies ou aux infections respiratoires que d’autres molosses.
Pour que votre Carlin respire mieux, il faut lui éviter les efforts excessifs, surtout quand il fait chaud ou humide. ll faut aussi veiller à son alimentation, car le surpoids peut accentuer ses difficultés respiratoires. Veillez aussi à nettoyer fréquemment ses plis faciaux pour éviter les rougeurs et les infections.
Le Bouledogue français, un molosse à la fois robuste et sensible
Avec son allure de peluche et son tempérament affectueux, le Bouledogue français a conquis le cœur de nombreux maîtres. C’est un chien joueur et sociable qui adore faire des câlins. Mais derrière son adorable frimousse se cache un problème de santé : le Bouledogue français a du mal à respirer. Son museau écrasé, typique des races brachycéphales, lui donne un air craquant, mais réduit aussi son passage nasal. Il souffre donc de la chaleur et de l’effort physique. Ce molosse est aussi plus exposé aux risques cardiaques ou pulmonaires.
Si vous avez un Bouledogue français, vous devez veiller à son bien-être. Offrez-lui un environnement frais et ventilé, où votre chien pourra se reposer à l’ombre. Évitez de le faire courir ou sauter, surtout en été. Surveillez son alimentation pour qu’il garde la ligne. Et si vous remarquez qu’il respire mal, qu’il halète ou qu’il ronfle, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire. Votre Bouledogue français mérite toute votre attention et votre amour.
Le Bulldog anglais, un chien dur à cuire mais fragile
Avec son allure de molosse, le Bulldog anglais impressionne par sa tête large, ses mâchoires saillantes et son corps trapu. Mais sous ses airs de dur à cuire, le Bulldog anglais cache une fragilité respiratoire. Ce chien est atteint du syndrome brachycéphale, qui signifie qu’il a un crâne raccourci et un museau aplati. Ce syndrome lui cause des anomalies au niveau des voies respiratoires supérieures. En effet, cela entraîne des narines rétrécies, un palais mou trop long ou une trachée trop fine. Ces anomalies entravent le passage de l’air et rendent la respiration difficile pour le Bulldog anglais.
Si vous voulez prendre soin de votre Bulldog anglais et lui éviter des problèmes respiratoires, vous devez suivre quelques règles. Vous devez renoncer à le faire voyager en avion ou en voiture. Le fait est qu’il risque de souffrir du mal des transports ou de manquer d’oxygène. Vous devez aussi fuir les lieux enfumés ou poussiéreux. En effet, ces endroits peuvent aggraver son irritation des voies respiratoires. Brossez régulièrement les dents de ce chien. Si vous ne le faites pas, il peut développer des problèmes dentaires qui favorisent les infections buccales ou nasales.
Le Cane Corso, un molosse au museau aplati
Originaire d’Italie, le Cane Corso est un chien robuste et courageux, qui excelle dans la garde ou la chasse. Sa silhouette puissante, sa tête imposante et son museau écrasé lui confèrent un aspect impressionnant. Mais ce museau aplati est aussi une source de fragilité pour le Cane Corso, qui peine à respirer correctement. Son passage nasal réduit l’empêche d’inspirer et d’expirer l’air avec aisance, surtout quand la température monte. Ce molosse a aussi tendance à baver abondamment, ce qui peut traduire un malaise ou une détresse respiratoire.
Pour lui faciliter la respiration, vous devez lui assurer un accès permanent à de l’eau fraîche et à un endroit ombragé. Adaptez aussi l’activité physique de votre chien au climat. Évitez de le faire courir quand il fait trop chaud ou trop froid. Veillez aussi à son poids du fait qu’un surplus de graisse peut entraver ses poumons et diminuer sa capacité respiratoire.